LES MAISONS SE FERMENT

Publié le par christiane loubier

Peut-être qu’un jour
Tout sera dit
De ce pays

Les bêtes traquées
Meurent de ne plus être aimées
Les mots sont fatigués
De toujours être tus
Les terres s’épuisent
À force d’être quittées

Seul au bord des routes
Le fou quête village
Les maisons restent muettes
Calées dans la neige jusqu’aux lucarnes

Il nous faudra compter avec la tempête et la lumière sous zéro
 
 
 
Christiane Loubier
 

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J
Merci beaucoup, chère Christiane. Il y a des choses qui doivent être dites !
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C
Nous ne sommes pas nés sur une terre tranquille comme on a souvent dit. Merci Jean d'être passé par ici.