MIROIR DE DÉCEMBRE
Vous êtes un étranger dans la tempête
Ici le froid subsiste longtemps
Après la poudre du vent
La nuit n’est pas le silence
Pas plus que la neige sur la langue
Le vrai – celui de nos ombres
Léchant un ciel glacé
Une image
L’aube était soudain venue, blanche comme une colline touchée
par une neige de passage.
Lionel Jung-Allégret
Parallaxes (extrait), © Al Manar 2013
Christiane Loubier