LA HACHE
Dans ce bois debout
Sous les grands cyprès
Tu étais l’alphabet
J’étais la hache
Le silence affuté
Pour transformer la blessure
En quelque chose qui dure
Dépouillement du cœur jamais atteint
Les mots en trop ne prouvent rien
La souffrance qui en découle
Encore bien moins
Christiane Loubier