LE TEMPS M'OPPRESSE JE TOMBE...
II
Le temps m’oppresse je tombe
et je glisse sur les genoux
mes mains tâtent la nuit
adieu ruisseaux de lumière
il ne me reste que l’ombre
la lie le sang
j’attends le coup de cloche
où jetant un cri
j’entrerai dans l’ombre
et je glisse sur les genoux
mes mains tâtent la nuit
adieu ruisseaux de lumière
il ne me reste que l’ombre
la lie le sang
j’attends le coup de cloche
où jetant un cri
j’entrerai dans l’ombre
Georges Bataille
L'archangélique, Le tombeau (II)