À UN POÈTE QUI VEILLE TROP TARD
Demain tes vers tu les trouveras mensongers.
Ton esprit sonne sec, fais-le taire
Et laisse le cri d’un hibou te replonger
Dans l’humide abîme élémentaire.
Ton esprit sonne sec, fais-le taire
Et laisse le cri d’un hibou te replonger
Dans l’humide abîme élémentaire.
Lucienne Desnoues
Source : Service du livre luxembourgeois, Michel Ducobu, Lucienne Desnoues (Dossier)