OEUVRE NOIR

Publié le par christiane loubier

Les ombres avancent
Dans les fougères fauves
Inutile de chercher l’éclair
Au creux de l’aurore

Au réveil
La nuit aura laissé parmi l’humus
Des lambeaux d’encre sur les feuilles écrites
Là où le vent les a couchées
 
 
 
Christiane Loubier
 

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G
Les deux derniers vers surtout:: le sublime par une simplicité consommée. Des niveaux de sens où on finit par se perdre et c'est heureux. Comme souvent chez vous, l'évocation du sombre fait naître une lumière. L'éclair qui n'est pas forcément dans l'aurore est peut-être dans vos mots.
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C
Cher gd, je ne suis pas certaine que ce poème de quelques lignes soit à la hauteur de votre commentaire si élogieux. mais je veux vous dire que votre appréciation m'a rendue heureuse en ce jour de novembre tout gris. Merci encore de vous attarder de temps en temps ici.<br /> Christiane
I
Christiane, votre poème est un bijou d'une belle délicatesse.
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C
Et moi je vous remercie pour vos commentaires, toujours pleins de finesse.<br /> <br /> Christiane